Togrul Narimanbekov (1930-2013)

Il est l’une des figures les plus connues de l’art contemporain en Azerbaïdjan. Ses œuvres ont eu un impact immense sur les visions artistiques et esthétiques de plusieurs générations de peintres. Tout au long de sa carrière, l’artiste a toujours défendu l’identité artistique et culturel de son pays.
L’œuvre de création du peintre est une contribution importante au renforcement des relations entre l’Azerbaïdjan et la France. Narimanbeyov représente une personnalité exceptionnelle non seulement par son art, mais aussi par ses origines, sa famille, son appartenance géographique et historique.
Togrul Narimanbekov est né le 1932 à Bouzovna dans une petite ville près de Bakou dans une famille franco-azerbaidjanaise . Il fut élevé dans une atmosphère multilingue avec bonne éducation en matière artistique. Il décide très tôt de devenir artiste. Son caractère créatif est probablement lié à sa mère, Irma Larroudé, une couturière-styliste originaire de Toulouse en France. Ses parents s’étaient rencontrés dans cette ville où le père de l’artiste faisait ses études d’ingénieur. Ses parents se sont installés en Azerbaïdjan. L’enfance de Togrul Narimanbeyov a été gâchée dans les années trente, quand ses parents, victimes de la répression stalinienne, ont été déportés son père en Sibérie, sa mère en Ouzbékistan. Il grandit auprès de sa tante et de son frère en Azerbaïdjan, dans un environnement angoissant car séparé de ses parents. A l’école, il est considéré comme un «ennemi du peuple soviétique». Il réagit à sa manière à ces rudes épreuves. C’est dans l’art qu’il trouve très tôt un refuge, un monde de rêve, propice à la création. À l’age de 18 il part à effectué ses études à l’Académie des Arts de Vilnius à Lituanie. Lors de sa formation un certain nombres d’artistes occidentale présente pour luis intérêt exclusif. Les créations des grandes peintre Hollandais celui de Van Gogh et de Rembrandt lui plaise énormément . il dira même : « Pour moi l’art Hollandais est une harmonie unique par sa gamme de couleurs ressuscité en forme». Bien que il s’inspire de Paul Cézanne et de Auguste gauguin.
Dans les année 1950 il part à Samarkand rencontrer sa mère après plusieurs année de séparation. Restant un certain temps au pays la vie et la culture attire son attention. Les dimensions architecturales des palais et les décors des mosquée l’étonne beaucoup. Sa visite au Registan lui touchera au-temps qu’il donna un commentaire : « C’est une beauté éternelle ». il voyage dans une autre ville Boukhara situé au sud de L’Ouzbékistan. La-bas il découvre les miniature turcos-persans illustrant les fabuleuse légende et contes de Dédé Korgoud, Les Une et mille nuit arabe, Keurre oglu.
Il réalise un séries d’œuvres pour cette occasion, cette présentation sera la première où l’artiste s’exprimera dans son style et qu’il exploitera tout qu longue de sa vie.
En plus des activités de l’artiste, Narimanbekov était le propriétaire d’une voix merveilleuse et, dans sa jeunesse, il a interprété divers airs de compositeurs azerbaïdjanais et étrangers. Au début de 1998, le concert solo de Narimanbekov a eu lieu avec l’Orchestre symphonique d’État d’Azerbaïdjan, ainsi qu’une exposition de ses nouvelles œuvres au théâtre d’opéra de Bakou.
Le 5 août 2000, par décret du président azerbaïdjanais Heydar Aliyev, Narimanbekov a reçu l’ordre d’Istiglal (indépendance) pour ses grands services dans le développement de la culture azerbaïdjanaise. Le 9 août 2010, par décret du président azerbaïdjanais Ilham Aliyev, Narimanbekov a reçu l’ordre de mérite «Sharaf» dans le développement de l’art azerbaïdjanais.
Depuis 1994, Narimanbekov travaille à Paris, où il est décédé le 2 juin 2013. Narimanbekov souffrait d’une maladie cardiaque et a subi une greffe de valve cardiaque deux mois avant sa mort.